• Le recours de Marine Le Pen portant sur les législatives à Hénin-Beaumont sera examiné vendredi par le Conseil constitutionnel, a appris BFMTV. La présidente du FN avait en effet déposé un recours en annulation auprès du Conseil constitutionnel après les résultats des élections législatives : à Hénin-Beaumont, elle avait été battue de 118 voix par le socialiste Philippe Kemel. On saura donc vendredi si l'élection est validée ou non et si un nouveau vote est organisé.

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  • La cote de popularité du Premier ministre a regagné quatre points et celle du président de la République reste stable. La cote de popularité de Jean-Marc Ayrault a regagné quatre points en un mois tout en demeurant défavorable auprès de 51% de l'électorat, tandis que celle de François Hollande, elle aussi négative, est stable, selon le tableau de bord Paris Match/Ifop publié lundi. Cette étude met d'autre part en évidence un déficit accru de crédibilité de l'opposition. En novembre, période marquée par l'annonce du "pacte de compétitivité", le Premier ministre a enrayé un mouvement continu à la baisse depuis sa prise de fonctions en mai: 47% des personnes interrogées déclarent approuver son action, contre 43% en octobre (38% l'approuvent "plutôt", 9% "tout à fait"). Mais les opinions défavorables demeurent majoritaires, tout en régressant de six points: 51% des sondés n'approuvent pas l'action de Jean-Marc Ayrault (22% "pas du tout", 29% "plutôt pas"). 2% ne se prononcent pas. L'opposition ne ferait pas mieux Quant au président François Hollande, il continue de faire l'objet de jugements majoritairement très négatifs, puisque 58% des personnes interrogées n'approuvent pas son action, 41% étant de l'avis contraire (1% n'a pas d'avis). Toutefois, le chef de l'Etat a stabilisé sa cote depuis deux mois : fin septembre 41% approuvaient son action, 59% la désapprouvaient. En outre, la proportion de ceux n'approuvant "pas du tout" son action (29%) a baissé de cinq points, "signe d'une légère décrispation d'une partie de l'opinion", selon Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l'Ifop. Par ailleurs, 62% des sondés, soit quatre points de plus que le mois précédent, estiment que l'opposition ne ferait pas mieux que le gouvernement si elle était au pouvoir, 38% étant d'un avis opposé. Le nombre de ceux qui se montrent catégoriques à ce sujet est en hausse sensible : 32%, contre 29% un mois plus tôt, pensent que l'opposition ne ferait "certainement pas" mieux que le gouvernement, alors que le nombre de ceux qui pensent qu'elle ne ferait "probablement pas" mieux est à peu près stable (30% au lieu de 29%). Sondage réalisé par téléphone les 29 et 30 novembre auprès d'un échantillon de 1.002 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas.

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  • "Enfin ils se parlent", s'est félicité Henri Guaino, au sujet du duel Fillon-Copé. L'ancien conseiller de Nicolas Sarkozy déplore toutefois la "situation désastreuse" dans laquelle se trouve l'UMP aujourd'hui. Voir la video: http://bcove.me/wcyltdmj "Enfin ils se parlent", s'est réjoui ce mardi Henri Guaino, au sujet de François Fillon et Jean-François Copé. Évoquant la crise à l'UMP autour de la rivalité des deux hommes, l'ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy a cependant regretté une élection trop "verrouillée". "Le verrouillage fait qu'on ne pouvait aller que jusqu'à la catastrophe. Il y avait d'un côté les idées, de l'autre côté les hommes. La séparation des hommes et des idées fait qu'on ne pouvait aller qu'à la catastrophe", a-t-il dit sur BFMTV et RMC. "Il faut rendre la parole aux militants" a insisté Henri Guaino, plaidant pour une nouveau vote ou du moins un referendum pour les consulter. "Légalement Jean-François Copé est président [...] mais on ne peut pas continuer comme ça", a jugé le soutien du maire de Meaux. "On ne peut pas avoir un président contesté par la moitié du parti." "Avoir deux groupes est le comble de l'absurdité" Henri Guaino s'est également érigé contre la création du R-UMP, groupe dissident à l'Assemblée nationale créé par François Fillon pour répondre à la confiscation de la présidence de l'UMP par Jean-François Copé : "avoir deux groupes est le comble de l'absurdité. Il faut que ce groupe soit dissous, tout cela est grotesque, il faut arrêter de donner ce spectacle absurde". François Fillon et Jean-François Copé vont poursuivre mardi leurs discussions pour tenter de trouver une solution à la crise qui mine l'UMP, alors qu'arrive à échéance l'ultimatum que leur a fixé Nicolas Sarkozy pour s'entendre. "Ils auraient tort de ne pas écouter Nicolas Sarkozy. Ils vont payer un prix politique très élevé", a dit l'ancien conseiller spécial de l'ex-président de la République.

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