• La campagne locale pour la législative partielle de la 6e circonscription de l'Hérault des 9 et 16 décembre prochains est bouleversée par la guerre Fillon-Copé. L'UMP rame, le PS savoure et le FN récolte. Reportage. Le 17 juin 2012, à Béziers, 6e circonscription de l'Hérault, le Conseil Constitutionnel avait invalidé les résultats. 10 voix seulement séparaient les candidats UMP et PS. Du coup, c'est reparti pour un tour. Mais la crise à l'UMP a quelque peu changé la donne. Pour Élie Aboud, le candidat UMP à la législative partielle, le logo UMP censé être un atout dans sa campagne est devenu un boulet. Il a donc ajusté sa stratégie. Exit les querelles parisiennes, il préfère jouer la proximité. "Je m’en moque du problème Fillon-Copé, avec tout le respect que je leur dois, moi j’ai un bilan et des preuves, parlons maintenant de la circonscription" dit-il avec franchise. La crise UMP "discrédite" les politiques Chez les socialistes, cette crise c'est du pain béni. Les railleries fusent et certains appellent même Aboud "la pale copie de Copé". Mais le pire ennemi n’est pas forcément l'opposition, prévient Dolorès Roqué. "Il faudra surtout batailler les et les autres avec l’abstention, parce que ces crises-là ne font que participer au discrédit des politiques" analyse la candidate PS. Le FN assure faire le plein En revanche, le FN se frotte les mains, c’est l’effet crise à l’UMP, selon France Jamet. "Une vingtaine, une trentaine de coups de fil par jour (…) pour des demandes de contact, de rendez-vous, d’adhésion", assure la candidate du Front national. Comme au niveau national, la section FN de l’Hérault indique avoir multiplié par quatre son nombre d’adhésions.

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